
Pour Jaâfar Akil, l’acte photographique n’est pas un simple enregistrement des sensations du photographe ou d’événements quelconques, mais plutôt un travail expérimental qui met en question les totalités, les structures, les postulats et les systèmes. Car l’idée de copie ou de reflet mène directement à une mort rapide de la photographie. La photographie est un moyen qui permet au photographe de réfléchir à la manière de déstructurer ce qui l’entoure, de reconstruire le monde et de le présenter à travers des formes, des couleurs, des lignes et des lumières. Elle est également l’instrument d’une réécriture fragmentée, centrée sur le détail, attirée par l’abstraction et qui tend, par moments, à exprimer l’absence comme trace de la mémoire visuelle. Jaâfar Akil est Président de l'Association Marocaine d'Art Photographique.
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