
Fidèle à l’esthétique hispanique, Ben Cheffaj se consacre à un travail acharné mais subtil de la matière. Il est l’un des premiers à avoir expérimenté la déconstruction des structures uniformes et monographiques de la matière en mêlant et entremêlant de multiples et divers matériaux de texture et de densité souvent disparates. A l’orée des années 2000, Ben Cheffaj revient à la représentation figurative comme par fidélité aux sources. Longtemps son atelier a trôné, comme un temple antique, sur les hauteurs de la médina de Tétouan comme pour inviter à une double révélation : celle de l’enracinement dans le sol natal et nourricier et celle de l’élévation qui ouvre sur l’horizon et les ailleurs prometteurs.
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