
Paris, New York l’ont accueilli, mais une force puissante l’a ramené au pays de son enfance et de ses racines. Le premier port sera Tanger, cette ville de mystère, ce pont entre deux mondes. Il y aura ensuite Casablanca où dans le silence de son jardin, Bennis le philosophe s’exprime avec ses doigts, ses pinceaux et ses couteaux. « Je m’applique à bien exprimer les sentiments et ces perplexités afin que quiconque, à travers les toiles qui portent des signes et des traces puissent apaiser un chagrin ou raviver une ivresse » dit-il. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Ces visages arrondis d’un trop plein de souffrance ravivent des images enfouies dans nos mémoires et questionnent l’esprit, notre esprit. Rien d’étonnant si Bennis inspire poètes et écrivains.
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